Pour toute ouverture de droits avec une fin de contrat de travail au 1er février 2023, la durée d’indemnisation est réduite de 25 % pour les allocataires de France métropolitaine, hormis certaines catégories (voir ci-après).
Concrètement, la formule de calcul de la durée d’indemnisation reste la même, mais le résultat obtenu est multiplié par le coefficient réducteur 0,75. Par exemple, un salarié qui a travaillé 12 mois aura droit à 9 mois d’indemnisation, et non plus à 12 mois.
La durée maximale d’indemnisation est désormais de :
- 18 mois (548 jours) pour 24 mois travaillés avant 53 ans ;
- 22,5 mois (685 jours) pour 30 mois travaillés à 53 et 54 ans ;
- 27 mois (822 jours) pour 36 mois travaillés à partir de 55 ans.
Cette réduction de la durée d’indemnisation ne s’applique pas aux allocataires de l’Outre-mer (Guadeloupe, Guyane, Martinique, La Réunion, Saint-Pierre-et-Miquelon, Saint-Barthélemy, Saint-Martin, Mayotte), ni à certaines catégories d’allocataires (intermittents du spectacle, marins-pêcheurs salariés, ouvriers dockers occasionnels, salariés d’employeurs installés à l’étranger en adhésion).
Pour ces allocataires, la durée maximale d’indemnisation reste de :
- 24 mois (730 jours) avant 53 ans ;
- 30 mois (913 jours) à 53 et 54 ans ;
- 36 mois (1 095 jours) à partir de 55 ans.
Par ailleurs, deux compléments de droits sont créés :
- Indépendamment de la conjoncture, en cas de formation inachevée en fin de droits, un complément de durée est attribué jusqu’à la fin de la formation et dans la limite de 25 % de la durée maximale : c’est le complément de fin de formation.
- En cas de conjoncture dégradée, un complément de durée est attribué aux allocataires en fin de droits (reliquat inférieur à 30 jours), correspondant à 25 % de la durée maximale : c’est le complément de fin de droits.